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Articles marqués avec ‘psychothérapie’

Qu’est-ce qu’un.e gestalt-thérapeute ?

Ecrit par Eve Laville-Noël le 9 décembre 2020. Publié dans blog, Ma pratique, Questions-Réponses

Ceci n’est pas une définition officielle mais ma définition personnelle à cet instant.

Un.e gestalt-thérapeute est avant tout un être humain comme vous et moi. Quelqu’un qui est confronté aux mêmes difficultés de la vie que vous et moi. Quelqu’un qui se trouve au même niveau que vous : les pieds sur Terre. Nous sommes tous dans le même bain. Il n’y a pas d’un côté les thérapeutes-soignants et de l’autre côté les patients-soignés : « thérapeute » et « patient » ne sont pas des catégories de personnes mais des rôles dans une relation. Si vous me choisissez comme thérapeute, je suis votre thérapeute et vous êtes mon patient ou ma patiente. Et par ailleurs, lorsque je suis en thérapie moi-même, je suis la patiente de mon ou ma thérapeute. Le thérapeute est simplement celui qui est au service de l’autre dans ce cadre-là.

Chaque gestalt-thérapeute est une personne unique avec son style propre, sa créativité particulière. L’essentiel, dans une psychothérapie gestalt, c’est la relation entre patient.e et thérapeute. Et sachant cela, le ou la thérapeute engage sa personne entière dans la rencontre. Nous nous engageons pleinement dans la thérapie, que nous soyons du côté patient ou thérapeute de la relation, nous laissant transformer par la relation avec l’autre. Certaines relations nous bousculent particulièrement, alors nous allons voir notre superviseur ou superviseuse pour qu’il ou elle nous aide à démêler ce qui se joue en nous, quelles blessures sont ravivées en nous par cette rencontre avec ce patient ou cette patiente ou ce couple. Nous nous occupons de soigner nos propres blessures de manière à mieux accompagner nos patient.e.s.

Je conçois la psychothérapie gestalt comme un art plutôt que comme une science. Bien sûr je m’appuie sur des connaissances scientifiques, notamment de psychologie et de neurosciences, mais je n’applique pas une méthode reproductible : la thérapie est à inventer, à créer avec chaque personne à chaque instant. Il n’y a pas de plan mais une ouverture à l’inattendu, parce que justement nous cherchons à permettre à quelque chose de nouveau de se produire. Je m’appuie bien évidemment sur des connaissances, des méthodes, des outils, mais la combinaison que j’en fais est unique pour chaque personne à chaque séance : je cherche le langage ou la pratique qui pourra le mieux aider chaque personne à chaque instant, et mon intuition joue un grand rôle dans ce processus.

Gestalt-thérapeute, c’est plus qu’une profession pour moi. C’est une vocation au sens où c’est ce que je me sens appelée à faire, parce que ça m’apporte de la joie et parce que je sens que c’est en exerçant ce métier-là que je peux apporter ma contribution la plus précieuse à d’autres êtres humains : aux personnes qui me choisiront pour les accompagner un temps sur leur chemin de vie.

Mots-clefs : gestalt-thérapeute, gestalt-thérapie, psychothérapie

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Pourquoi souffre-t-on de nos relations amoureuses ? La réponse d’Isâ Padovani

Ecrit par Eve Laville-Noël le 9 décembre 2020. Publié dans blog, Thérapie de couple

Isâ Padovani (qui s’appelait Isabelle à cette époque) nous explique avec humour pourquoi nous souffrons de nos relations amoureuses (cliquer sur ce lien pour accéder à sa vidéo), et que nous avons la responsabilité de prendre soin de nous-même au lieu d’attendre que l’autre le fasse à notre place. Le but de la thérapie, que ce soit une thérapie individuelle ou une thérapie de couple, c’est d’apprendre à le faire, parce que ce n’est pas facile.

Mots-clefs : Isâ Padovani, Isabelle Padovani, prendre soin de soi, psychothérapie, relations amoureuses, souffrance, Thérapie de couple

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Qu’est-ce qu’un traumatisme du développement ?

Ecrit par Eve Laville-Noël le 14 juillet 2020. Publié dans blog, Ma pratique, Questions-Réponses, Thérapie de couple

Les traumatismes sont des expériences qui dépassent vos capacités à y faire face. C’est-à-dire que vous en conservez des séquelles aux niveaux psychologique et physique. Ce n’est pas la gravité apparente de l’événement qui en fait un traumatisme, c’est le rapport entre la menace qu’il représente pour vous et les ressources dont vous disposez pour vous défendre contre cette menace. Ce n’est pas nécessairement un gros événement, cela peut être une accumulation de petites choses qui vont grignoter vos ressources petit à petit.

Les traumatismes du développement sont des traumatismes qui surviennent dans l’enfance, au moment où certaines capacités sont encore en construction. Il ne s’agit pas seulement de violences physiques ou verbales ou d’abus sexuels, cela peut être des attitudes des parents qui ne vont pas apporter aux enfants tout le soutien dont ils ont besoin pour se développer harmonieusement.

Les enfants ont en particulier besoin que leurs parents les aident à comprendre ce qui se passe en eux, et leur montrent qu’ils l’acceptent. C’est ce que fait par exemple une mère qui dit à son bébé qui pleure « Ah, je vois que tu as faim » d’un ton affectueux puis le nourrit. C’est ainsi que l’enfant apprend à mettre des mots sur ce qu’il ressent. C’est aussi ainsi qu’il acquiert le sentiment de sa propre valeur. Par contre, si les personnes qui s’occupent de lui ne reconnaissent pas suffisamment ses besoins et ne les satisfont pas suffisamment, l’enfant va en conclure qu’il est quelqu’un de mauvais ou qu’il n’a pas de valeur. Et cette croyance va s’inscrire très profondément en lui et l’amener à ressentir de la honte toute sa vie.

La manière dont son entourage répond aux besoins d’un enfant va également déterminer sa vision du monde : si on répond la plupart du temps à ses besoins, il va se sentir globalement en sécurité dans le monde. Sinon il va percevoir le monde comme inhospitalier voire dangereux. Cela va donc l’amener à se sentir soit plutôt confiant, soit plutôt anxieux.

L’enfant construit aussi sa perception du monde en se fiant à celle des personnes qui s’occupent de lui. Donc un enfant élevé par des parents qui perçoivent le monde comme hostile ou dangereux va avoir tendance à le percevoir de la même manière. Quand je dis « le monde », il s’agit principalement des autres êtres humains. Donc vos relations avec les autres êtres humains sont profondément empreintes de ce que vous avez vécu enfant avec vos parents et votre entourage. Et tout particulièrement les relations avec vos proches : le conjoint et les enfants. Mais aussi le chef, les collègues, les clients…

Les êtres humains ont un besoin fondamental de s’attacher, c’est-à-dire de développer des relations proches avec des personnes sur qui ils peuvent compter, des personnes vers qui ils peuvent se tourner en cas de danger ou de difficulté. Pour un petit enfant, ces personnes sont celles qui s’occupent de lui au quotidien : généralement les parents. Ce sont ces figures d’attachement qui sont censées lui fournir les ressources nécessaires pour faire face aux difficultés de la vie. Mais si ses parents n’en sont pas capables (parce qu’ils ont eux-mêmes manqué de ce soutien dans leur enfance), alors l’enfant devra se débrouiller autrement pour survivre. Par exemple, il devra apprendre à ne compter que sur lui-même et à se montrer très discret s’il vit avec un parent violent. Cela va impacter sa capacité à aller vers l’autre pour chercher du soutien et de l’affection.

Le style d’attachement d’une personne se construit dans son enfance, avec ses parents, et se manifeste dans sa vie adulte en particulier dans la relation de couple : si la relation avec les parents était tranquille et affectueuse, il en sera probablement de même dans la relation de couple. Si elle était froide ou chaotique avec les parents, elle sera probablement froide ou chaotique avec le conjoint.

C’est aussi au contact des parents que l’enfant acquiert des capacités de mentalisation et de régulation émotionnelle. Mentaliser, c’est se représenter ce qui se passe en soi ou se qui se passe en l’autre, par exemple imaginer les désirs ou les intentions de l’autre à partir de ce qu’on perçoit de son comportement. Réguler ses émotions, c’est pouvoir les ressentir, les tolérer, les identifier, comprendre le message qu’elles nous apportent, et les exprimer. Les capacités à mentaliser et à réguler ses émotions sont indispensables pour développer des relations épanouissantes. Si vos parents ne vous ont pas suffisamment compris et n’ont pas suffisamment répondu à vos besoins, vous n’avez pas pu développer pleinement vos capacités de mentalisation et de régulation émotionnelle, et cela vous crée des difficultés dans toutes vos relations.

C’est là qu’une psychothérapie individuelle ou une thérapie de couple peut vous aider : la thérapie vous permet de prendre conscience que vous fonctionnez parfois dans le monde d’aujourd’hui comme si c’était encore le monde d’autrefois, sans voir les nouvelles ressources dont vous disposez, et elle vous aide aussi à développer de nouvelles ressources telles que la capacité à mentaliser à et réguler vos émotions. L’aide d’un(e) thérapeute est irremplaçable car ce qui a été endommagé dans une relation a besoin d’une relation thérapeutique pour être guéri.

Mots-clefs : attachement, mentalisation, psychothérapie, psychothérapie individuelle, régulation émotionnelle, Thérapie de couple, traumatisme du développement

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Pourquoi aller voir un.e psy ?

Ecrit par Eve Laville-Noël le 3 juillet 2020. Publié dans blog, Ma pratique, Non classé, Questions-Réponses

Nombreuses sont les personnes qui hésitent à consulter un.e psy, se demandant par exemple : est-ce que je vais si mal que ça ? Je devrais pouvoir m’en sortir seul.e. De nombreuses personnes pensent que la psychothérapie c’est pour les malades mentaux, les fous, et auraient honte de consulter.

Or la plupart d’entre nous avons été blessé.e.s dans notre enfance, tout simplement parce que nos parents ont eux-mêmes plus ou moins souffert dans leur enfance, et que quand on a souffert dans son enfance, ça laisse des traces qui gênent pour prendre soin de ses enfants. Par exemple des émotions qu’on n’arrive pas à contenir, et on se met en colère contre les enfants. Ou au contraire certaines personnes se sont tellement coupées de leurs émotions pour moins souffrir qu’elles ne peuvent plus supporter celles de leurs enfants ni les écouter avec empathie.

Ce sont des blessures qui se sont produites dans les relations, et elles ne peuvent être guéries que dans de nouvelles relations. Nous, gestalt-thérapeutes, ne séparons pas les gens entre personnes en bonne santé et malades mentaux. Nous nous intéressons plutôt à la manière dont chaque personne peut entrer en contact avec les autres. Nous aidons les personnes à repérer des mécanismes répétitifs qui se sont mis en place dans leur enfance parce qu’elles en avaient besoin, mais qui ne sont plus appropriés à leur situation actuelle et sont donc devenus gênants. Lorsque les personnes sont conscientes de leurs automatismes, elles peuvent explorer d’autres manières de faire et gagner en liberté, et ainsi se sentir mieux et avoir de meilleures relations avec les autres.

Contrairement aux psychiatres et psychologues qui sont formés à l’université et à l’aide de stages dans des hôpitaux où il y a d’un côté le personnel soignant (considéré comme en bonne santé mentale) et de l’autre les patient.e.s, (considéré.e.s comme malades), nous avons commencé par faire nous-mêmes une psychothérapie approfondie, avant même de débuter notre formation (et nous l’avons poursuivie par la suite). Et au cours de notre formation, nous nous sommes entraîné.e.s à pratiquer la psychothérapie les un.e.s avec les autres. Nous avons donc vécu nous-mêmes le cheminement dans lequel nous accompagnons nos client.e.s. Nous savons donc ce que ça fait de passer par-là, même si bien sûr le chemin est différent pour chaque personne. C’est donc un accompagnement que nous proposons, et non un suivi de type médical. Et c’est principalement la relation entre patient.e et thérapeute qui soigne. C’est pourquoi on ne peut pas régler seul.e ses problèmes. Et il n’y a donc pas à se demander si on est malade pour consulter : à partir du moment où l’on souffre, la thérapie peut aider. Ce ne sont pas nécessairement les personnes les plus « malades » qui s’engagent dans une psychothérapie, mais aussi des personnes qui fonctionnent relativement bien dans leur vie professionnelle et familiale mais qui souhaitent s’épanouir davantage. La gestalt-thérapie est là pour ça aussi.

Mots-clefs : gestalt-thérapeute, gestalt-thérapie, psy, psychiatre, psychologue, psychothérapie

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Le syndrome d’épuisement professionnel ou « burnout »

Ecrit par Eve Laville-Noël le 25 juillet 2017. Publié dans blog, Ma pratique, Questions-Réponses, Souffrance au travail

Selon la définition adoptée par la Haute Autorité de Santé, le syndrome d’épuisement professionnel (« burnout » en anglais) est un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel ».

Mots-clefs : burnout, épuisement professionnel, facteurs de risques psychosociaux, gestalt-thérapie, psychothérapie, risques psychosociaux, souffrance au travail

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Eve Laville-Noël



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